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Ces quelques lignes s'adressent à des néophytes afin de donner quelques notions (sans a priori) sur la vènerie du sanglier à la Française.
De multiples parutions et sites permettront au visiteur intéressé, de plus amples explications.


Le principe de la chasse à courre est de laisser chasser une meute de chiens qui poursuit un animal sauvage dans un espace naturel.
La seule différence avec une meute de loups c'est que nos chiens sont aux ordres, c'est-à-dire qu'ils nous obéissent. Cette qualité est naturellement acquise par le statut de chef de meute que l'Homme prend en les côtoyant quotidiennement. Les chiens employés pour la chasse à courre sont dits chiens courrant, ils chassent grâce à leur odorat qui leur permet de sentir les traces olfactives laissées par le gibier. Les chiens courants ont la particularité de crier (aboyer) lorsqu'ils sentent l'odeur du gibier. Aucun dressage n'est donné à ces chiens dont les différentes races reconnues ne perdurent que par l'utilisation que les chasseurs en font.
Plus de chasse au chien courant signifie plus de chiens courants.


La vènerie (chasse à courre) du sanglier
également appelée vautrait, en raison des chiens (Vautres) autrefois utilisés par les équipages, demande des chevaux, des chiens et des hommes endurants. En effet un sanglier ne s'arrête qu'exceptionnellement et règle son train (sa vitesse) sur celle des chiens qui le poursuivent grâce à la trace olfactive (la voie) qu'il laisse derrière lui.
Le but de la chasse à courre est (comme le font les meutes de loups), de poursuivre l'animal. Pour ce-faire il convient de le sortir de son train habituel et de ne jamais changer d'animal. Si non ce sont les chiens qui s'épuisent et non pas le sanglier !
Avec les nouvelles densités d'animaux que nous connaissons et l'arrivée massive du maïs depuis quelques décennies, nous sommes confrontés à une nouvelle difficulté : le change. Cette ruse consiste pour l'animal de chasse à aller à la rencontre d'autres sangliers et ainsi mêler sa voie afin de mettre les chiens en difficulté.

Deux techniques sont utilisées pour chasser le sanglier :

De " meute à mort " : tous les chiens sont lâchés en même temps au début de la chasse.
Avec des " rapprocheurs " : certains chiens très sûrs sont lâchés en premier, puis lorsque l'animal est attaqué et seul, les autres sont à leur tour mis avec les premiers.

Le sanglier ne transpirant pas, il cherchera souvent à se rafraîchir dans un point d'eau à la fin de la chasse. Puis il s'arrêtera pour faire face aux chiens, protégeant ses arrières. C'est alors qu'un chasseur devra mettre pieds à terre pour le tuer (servir) avec une dague, parfois un épieu.


Une journée de chasse :

Dès potron-minet le chenil est en effervescence pour préparer chiens, et chevaux afin de partir au rendez-vous.
Des personnes (valets de limier, ainsi nommés car ils sont au service du limier) auront fait le bois avec un chien : Ils auront parcouru chacun une partie du territoire afin de voir d'éventuelles traces de pieds laissées dans le sol par un sanglier.
Dans ce cas, il faut s'assurer que l'animal n'est pas sorti de l'autre côté afin d'être sûr qu'il sera là lorsque l'on viendra l'attaquer avec les chiens. Si c'est le cas le valet de limier posera au sol une petite branche coupée à un baliveau afin d'indiquer le pied de l'animal et le sens de sa marche. Ceci est appelé la brisée.

Au rendez-vous de chasse, l'équipage d'un côté et les valets de limier de l'autre, font chacun à leur tour leur rapport, indiquant les chemins qu'il a empruntés et ce qu'il a remarqué lors de sa quête.

Le maître d'équipage choisi alors un animal parmi ceux indiqués, en fonction du poids et du sexe et du nombre d'animaux (estimés d'après les traces laissées au sol).

Les rapprocheurs sont emmenés derrière un cheval et mis à la brisée. Le reste de la meute est lâché en présence d'au moins un cavalier après le passage des rapprocheurs et de façon à ce qu'ils rallient uniquement à l'écoute des récrient des rapprocheurs, pour ne pas empaumer la voie en sens inverse (sur le contre) ce qui est un risque non négligeable lorsque l'on lâche les chiens sur la voie de l'animal.

Le sanglier est chassé et parfois pris si tout c'est bien passé. Il est alors servi par un chasseur (veneur). Puis il est préparé ( on prélèvera parfois les meilleurs morceaux afin de les offrir) la peau et la tête de l'animal (la nappe) recouvriront la venaison et le pied avant droit est prélevé afin d'en tresser la peau pour faire le pied d'honneur. Les trompes de chasse sonneront toutes les fanfares (joueront les morceaux de musiques) qui ont indiqué les évènements de la chasse durant celle-ci. Puis c'est la curée : la nappe est enlevée et les chiens mangent leur récompense. Car ils chassent d'instinct : pour manger, à l'image des meutes de loups. Aucun dressage ne leur est imposé.
Les honneurs sont sonnés et le pied d'honneur posé sur le cap (la bombe), le maître d'équipage le remet à une personne à laquelle il dédie la chasse.

 

Pour voir un lexique de vènerie cliquez ici

 

 

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