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Ces
quelques lignes s'adressent à des néophytes afin de donner quelques
notions (sans a priori) sur la vènerie du sanglier à la Française.
Le principe de la chasse à courre
est de laisser chasser une meute de chiens qui poursuit un animal sauvage dans
un espace naturel. La seule différence avec une meute de loups c'est que nos chiens sont aux ordres, c'est-à-dire qu'ils nous obéissent. Cette qualité est naturellement acquise par le statut de chef de meute que l'Homme prend en les côtoyant quotidiennement. Les chiens employés pour la chasse à courre sont dits chiens courrant, ils chassent grâce à leur odorat qui leur permet de sentir les traces olfactives laissées par le gibier. Les chiens courants ont la particularité de crier (aboyer) lorsqu'ils sentent l'odeur du gibier. Aucun dressage n'est donné à ces chiens dont les différentes races reconnues ne perdurent que par l'utilisation que les chasseurs en font. Plus de chasse au chien courant signifie plus de chiens courants.
Deux techniques sont utilisées pour chasser le sanglier : De
" meute à mort " : tous les chiens sont lâchés en même
temps au début de la chasse. Le sanglier ne transpirant pas, il cherchera souvent à se rafraîchir dans un point d'eau à la fin de la chasse. Puis il s'arrêtera pour faire face aux chiens, protégeant ses arrières. C'est alors qu'un chasseur devra mettre pieds à terre pour le tuer (servir) avec une dague, parfois un épieu.
Dès
potron-minet le chenil est en effervescence pour préparer chiens, et chevaux
afin de partir au rendez-vous. Au rendez-vous de chasse, l'équipage d'un côté et les valets de limier de l'autre, font chacun à leur tour leur rapport, indiquant les chemins qu'il a empruntés et ce qu'il a remarqué lors de sa quête. Le maître d'équipage choisi alors un animal parmi ceux indiqués, en fonction du poids et du sexe et du nombre d'animaux (estimés d'après les traces laissées au sol).
Les rapprocheurs sont
emmenés derrière un cheval et mis à la brisée. Le
reste de la meute est lâché en présence d'au moins un cavalier
après le passage des rapprocheurs et de façon à ce qu'ils
rallient uniquement à l'écoute des récrient des rapprocheurs,
pour ne pas empaumer la voie en sens inverse (sur le contre) ce qui est un risque
non négligeable lorsque l'on lâche les chiens sur la voie de l'animal. Le
sanglier est chassé et parfois pris si tout c'est bien passé. Il
est alors servi par un chasseur (veneur). Puis il est préparé (
on prélèvera parfois les meilleurs morceaux afin de les offrir)
la peau et la tête de l'animal (la nappe) recouvriront la venaison et le
pied avant droit est prélevé afin d'en tresser la peau pour faire
le pied d'honneur. Les trompes de chasse sonneront toutes les fanfares (joueront
les morceaux de musiques) qui ont indiqué les évènements
de la chasse durant celle-ci. Puis c'est la curée : la nappe est enlevée
et les chiens mangent leur récompense. Car ils chassent d'instinct : pour
manger, à l'image des meutes de loups. Aucun dressage ne leur est imposé. Les honneurs sont sonnés et le pied d'honneur posé sur le cap (la bombe), le maître d'équipage le remet à une personne à laquelle il dédie la chasse.
Pour voir un lexique de vènerie cliquez ici
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